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Le partage des parts entre associés

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Tous les entrepreneurs qui décident de s’associer se confrontent à des problématiques de répartition de capital. Etant donné le nombre de startups qui lancent des projets sur notre plateforme Kriptown, il nous semblait essentiel d’aborder ce sujet.

 

Lorsqu’on lance une société, avec d’autres associés, on est souvent très euphorique, on a envie de lancer son produit et d’aller vite. Cependant, il est crucial de prendre le temps de discuter de sujets comme le partage des parts entre associés, le pacte, etc. Ceci afin d’éviter des frustrations futures. Ceci est encore plus valable lorsqu’il s’agit de s’associer à deux pour créer une entreprise.

Quelques principes à définir qui s’avèrent cruciaux

Le premier principe et le plus important : Ne jamais faire 50/50 lors de la création d’entreprises. Le partage équitable de l’actionnariat entre deux associés est une approche fortement déconseillée. Pour la simple raison que ce type de partage peut facilement conduire au blocage de la société. On peut ainsi se demander quel est le nombre d’associés fondateurs qui éviterait de paralyser l’entreprise. Le nombre idéal de co-fondateurs se situe entre 2 et 4 associés. C’est la formule optimale qui permet de jouer sur la complémentarité des compétences et d’éviter une dispersion du capital et du pouvoir décisionnel.

La répartition inégale du capital, comment procéder ?

Il est tout à fait envisageable que les associés co-fondateurs d’une entreprise prévoient une répartition inégale du capital. En effet, cette option est possible lors de la constitution des statuts. Afin de déterminer leurs parts, il peuvent se rapporter aux contributions initiales effectuées au moment de la création d’entreprise. Ainsi, l’actionnaire qui possède la plus grande part aura logiquement le dernier mot. Ceci concerne les décisions collectives, la cession de parts, ou encore une augmentation de capital. Il s’agit de l’ensemble des situations où l’accord de l’unanimité des associés est requis.

La répartition du capital ne se base pas uniquement sur les contributions initiales des associés co-fondateurs. Elle doit être relative au degré d’implication de chaque associé. Ainsi, il est nécessaire de considérer d’autres critères reflétant l’implication des associés. Ces critères sont les suivants:

  • Le temps investi : Même si on y pense pas souvent, il faut bien valoriser le temps investi. Une personne qui va dès le départ travailler à temps plein, mérite mécaniquement plus de parts qu’une personne qui ne va dédier que ses week-ends.
  • les apports réalisés (compétences, somme d’argent): Dans la plupart des cas les compétences font référence au rôle de chacun. Développement technique, marketing, juridique, administratif, etc…
  • La taille du réseau d’investisseurs potentiels: On peut aussi prendre comme critère la taille du réseau de chaque associé en général.

Les avantages de ce type de répartition

La plupart du temps, les retours d’expériences des entrepreneurs vont dans le même sens. En startup, on tend toujours à favoriser une répartition inégalitaire du capital. Il ne faut pas oublier que la clé de réussite d’une startup réside dans l’exécution. La répartition à parts inégales du capital social permet d’éviter les lenteurs d’exécution, l’immobilisme ou encore le flottement dans la décision.

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